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Photo : FFVolley
20/05/2024
VNL : Les Bleus prennent le relais
Trois jours après avoir battu les Pays-Bas à Orléans lors de son unique match de préparation, l’équipe de France masculine débute la Volleyball Nations League 2024 mardi à Antalya en affrontant la Bulgarie (16h). Une compétition que les Bleus ont l’intention cette saison de jouer à fond.
La poule 1 de la Volleyball Nations League féminine tout juste terminée, Antalya accueille de mardi à dimanche la poule 1 de la compétition masculine, avec le même format : huit équipes présentes tout au long de la semaine, chacune dispute quatre matchs. Les Bleus d’Andrea Giani, faciles vainqueurs 3-0 des Pays-Bas samedi à Orléans pour leur unique match de préparation, succèdent donc sur les bords de la Méditerranée aux Bleues d’Emile Rousseaux, avec à leur programme la Bulgarie mardi, la Slovénie jeudi, les Etats-Unis vendredi et la Turquie samedi.
Un programme plutôt copieux mais qui convient bien à cette équipe de France qui ne cache pas ses hautes ambitions sur cette édition 2024 d’une Volleyball Nations League dont elle a toujours disputé le tournoi final depuis sa première en 2018 (deuxième place en 2018, troisième en 2021, victoire en 2022). Dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris (26 juillet-11 août), la grande priorité de la saison de l’équipe de France, Andrea Giani souhaite en effet que la France performe d’entrée : "Dès la Volleyball Nations League, nous voulons à la fois une bonne qualité et une identité de jeu. Et bien sûr des résultats. Pour les deux compétitions, le but est de se hisser en demi-finales", confie l'Italien.
Même son de cloche de la part du capitaine des Bleus, Benjamin Toniutti : "On vise les demi-finales de la VNL, on veut utiliser cette compétition à fond pour être le mieux préparé possible pour les Jeux Olympiques." C’est dans cette optique que le staff a retenu pour cette édition 2024 un groupe resserré de 16 joueurs qui ont tous une solide expérience de la compétition, à l’exception du central de Montpellier Joris Seddik, seul nouveau de ce cru 2024. "Contrairement à l’an dernier, où on avait étoffé le groupe pour jouer la VNL, on part dans une configuration assez resserrée pour optimiser le temps passé ensemble", confirme Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France.
Et l’intéressé de confier, à propos de cette poule 1 à Antalya : "On veut être performants d’entrée, être dans le rythme très rapidement, parce que le but de cette VNL est d’essayer d’aller chercher nos limites et de les repousser, pour arriver à la quintessence de notre forme de fin juillet à mi-août. Et pour ça, il faut se fixer des objectifs élevés dès le début. Si on peut sortir de là avec quatre victoires, ça sera très bien !"
Une tâche cependant guère évidente car si le premier adversaire des Bleus, la Bulgarie, désormais entraînée par l’ancien coach de la Nazionale italienne, Gianlorenzo Blengini, et dont l’effectif a été profondément remanié par rapport à l'équipe bulgare qu’ils avaient battue 3-0 en septembre dernier à Varna en huitièmes de finale de l’EuroVolley, ne semble pas un rival insurmontable, la suite s’annonce plus corsée.
Avec d’abord la Slovénie, sur le podium des trois derniers Championnats d’Europe (elle a battu la France 3-2 pour la troisième place lors de la dernière édition en Italie) et bien partie pour valider sa qualification pour les Jeux de Paris 2024 via le classement mondial (elle est septième). Ensuite les Etats-Unis, deuxièmes de ce classement, et qui arrivent avec leur grosse armada (Aaron Russell, Matt Anderson, Torey Defalco, Micah Christenson, Max Holt, Thomas Jaeschke, David Smith, Taylor Averill, Erik Shoji…) pour, eux aussi, montrer leurs muscles avant les JO. Avant un dernier match contre les Turcs chez eux, invités à cette VNL grâce à leur victoire l’an dernier sur la Challenger Cup. Bref, de quoi démarrer sur un rythme élevé !
Programme et résultats de la poule 1 de la Volleyball Nations League à Antalya (Turquie) :
Mardi 21 mai (16h) : Bulgarie/France
Jeudi 23 mai (13h) : Slovénie/France
Vendredi 24 mai (16h) : France/Etats-Unis
Un programme plutôt copieux mais qui convient bien à cette équipe de France qui ne cache pas ses hautes ambitions sur cette édition 2024 d’une Volleyball Nations League dont elle a toujours disputé le tournoi final depuis sa première en 2018 (deuxième place en 2018, troisième en 2021, victoire en 2022). Dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris (26 juillet-11 août), la grande priorité de la saison de l’équipe de France, Andrea Giani souhaite en effet que la France performe d’entrée : "Dès la Volleyball Nations League, nous voulons à la fois une bonne qualité et une identité de jeu. Et bien sûr des résultats. Pour les deux compétitions, le but est de se hisser en demi-finales", confie l'Italien.
Même son de cloche de la part du capitaine des Bleus, Benjamin Toniutti : "On vise les demi-finales de la VNL, on veut utiliser cette compétition à fond pour être le mieux préparé possible pour les Jeux Olympiques." C’est dans cette optique que le staff a retenu pour cette édition 2024 un groupe resserré de 16 joueurs qui ont tous une solide expérience de la compétition, à l’exception du central de Montpellier Joris Seddik, seul nouveau de ce cru 2024. "Contrairement à l’an dernier, où on avait étoffé le groupe pour jouer la VNL, on part dans une configuration assez resserrée pour optimiser le temps passé ensemble", confirme Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France.
Et l’intéressé de confier, à propos de cette poule 1 à Antalya : "On veut être performants d’entrée, être dans le rythme très rapidement, parce que le but de cette VNL est d’essayer d’aller chercher nos limites et de les repousser, pour arriver à la quintessence de notre forme de fin juillet à mi-août. Et pour ça, il faut se fixer des objectifs élevés dès le début. Si on peut sortir de là avec quatre victoires, ça sera très bien !"
Une tâche cependant guère évidente car si le premier adversaire des Bleus, la Bulgarie, désormais entraînée par l’ancien coach de la Nazionale italienne, Gianlorenzo Blengini, et dont l’effectif a été profondément remanié par rapport à l'équipe bulgare qu’ils avaient battue 3-0 en septembre dernier à Varna en huitièmes de finale de l’EuroVolley, ne semble pas un rival insurmontable, la suite s’annonce plus corsée.
Avec d’abord la Slovénie, sur le podium des trois derniers Championnats d’Europe (elle a battu la France 3-2 pour la troisième place lors de la dernière édition en Italie) et bien partie pour valider sa qualification pour les Jeux de Paris 2024 via le classement mondial (elle est septième). Ensuite les Etats-Unis, deuxièmes de ce classement, et qui arrivent avec leur grosse armada (Aaron Russell, Matt Anderson, Torey Defalco, Micah Christenson, Max Holt, Thomas Jaeschke, David Smith, Taylor Averill, Erik Shoji…) pour, eux aussi, montrer leurs muscles avant les JO. Avant un dernier match contre les Turcs chez eux, invités à cette VNL grâce à leur victoire l’an dernier sur la Challenger Cup. Bref, de quoi démarrer sur un rythme élevé !
Programme et résultats de la poule 1 de la Volleyball Nations League à Antalya (Turquie) :
Mardi 21 mai (16h) : Bulgarie/France
Jeudi 23 mai (13h) : Slovénie/France
Vendredi 24 mai (16h) : France/Etats-Unis
Samedi 25 mai (16h) : Turquie/France
Les 16 Bleus à Antalya :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Réceptionneurs/attaquants : Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie), Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Timothée Carle (Berlin/Allemagne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Daryl Bultor (Saint-Jean d’Illac), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson), Joris Seddik (Montpellier), Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Belchatow/Pologne)
Les 16 Bleus à Antalya :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Réceptionneurs/attaquants : Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie), Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Timothée Carle (Berlin/Allemagne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Daryl Bultor (Saint-Jean d’Illac), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson), Joris Seddik (Montpellier), Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Belchatow/Pologne)
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