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Photo : FIVB
31/05/2024
VNL : Les Bleues s'inclinent de peu
Malgré une belle remontée, l'équipe de France féminine a été dominée 3-2 par la Thaïlande vendredi à l'occasion de son troisième match de la poule 3 de la Volleyball Nations League à Macao. Les Bleues tenteront dimanche de décrocher leur premier succès de la semaine face aux Pays-Bas.
La deuxième victoire de l’équipe de France en Volleyball Nations League n’est pas passée très loin ce vendredi à Macao, mais c’est finalement la Thaïlande qui est parvenue à décrocher son second succès de la compétition au terme d’un match spectaculaire qui a encore montré la capacité des joueuses tricolores à ne jamais renoncer. Avec un six de départ une nouvelle fois remanié - Héléna Cazaute a débuté les cinq sets avant de céder sa place au bout de quelques points à Sabine Haewegene dans les deux premiers, à Amélie Rotar dans les trois derniers, tandis qu’Amandha Sylves retrouvait sa place au centre -, ces dernières ont su peu à peu s’adapter au jeu atypique des Thaïlandaises pour recoller au score, avant de finalement lâcher prise dans le tie-break.
Les Asiatiques, avec leurs combinaisons « made in Thailand », qui font confondre centrales et attaquantes – leur meilleure scoreuse, la centrale Bamrungsuk Hattaya (21 points, 56% en attaque, 5 blocs, 1 ace) se retrouvant souvent en poste d’attaque – ont en effet fait la course en tête dans les deux premiers sets, le premier gagné de peu (23-25), le second au cours duquel elles ont sans cesse été devant au score (21-25). Mais les Françaises n’ont jamais lâché prise pour s’offrir une belle remontée, grâce à une bonne qualité de service (8 aces, dont 3 pour Christina Bauer), une défense à la hauteur de celle de leurs rivales, et des performances individuelles à la hausse. De Lucille Gicquel, meilleure marqueuse du match (23 points, 46% en attaque, 1 bloc, 1 ace), à Amélie Rotar, qui a signé une très belle entrée en jeu (12 points en trois sets), en passant par la jeune Maeva Schalk (10 points), les centrales Amandha Sylves (17 points, dont 4 blocs) et Christina Bauer (9 points), la passeuse Nina Stojiljkovic et la libéro Juliette Gelin, toutes les Bleues ont su élever leur niveau de jeu au fur et à mesure de la rencontre.
Dans les troisième et quatrième sets, les joueuses d’Emile Rousseaux ont ainsi réussi à user la défense thaïlandaise, mais également dominer leurs rivales au bloc, avec un retour décisif dans le money-time du troisième (de 19-21 à 22-21 après un ace signé Christina Bauer) et une grosse fin de manche d’Amélie Rotar, dont le bloc a permis aux Bleues de revenir à 2-1 (25-23). Ces dernières vont enfoncer le clou dans la foulée, se détachant d’entrée, encore grâce à un ace de Christina Bauer (8-5), une avance qu’elles vont conserver jusqu’au bout pour s’offrir le droit de jouer un tie-break décisif (25-20).
Que la France a abordé en tête après un ace signé Nina Stojiljkovic (6-5), moment choisi par Kokram Pinmpichaya (16 points) de mettre au supplice la réception tricolore sur une série de services percutants, synonyme de huit points de suite (6-13) et de gain du match dans la foulée (7-15) après un ultime point de Moksri Chatchi-On (15 points). De quoi nourrir une légitime déception pour les Bleues qui regretteront quelques erreurs par-ci par-là, synonymes de points lâchés en route, mais ont encore beaucoup appris de ce match face à un style de jeu auquel elles ne sont pas habituées à être confrontées.
Après une journée de pause bienvenue, elles retrouveront dimanche un jeu plus classique contre les Pays-Bas, une formation, 11e au classement mondial, qui les avait dominées de peu lors du dernier EuroVolley (3-1) et tente sur cette phase de poules de la VNL de décrocher son billet pour les Jeux Olympiques (elle a été battue deux fois 3-1, mercredi et jeudi, par la Chine et le Brésil).
La réaction de Lucille Gicquel, pointue de l’équipe de France : "C’est difficile de parler à chaud, mais c’est décevant, de s'incliner après une très belle remontée. On les accroche dans les deux premiers sets, ensuite, dans les troisième et quatrième, on rentre vraiment dedans, on attaque bien, on est à 100%, ce qui nous permet de revenir à 2-2. Après, ça a été très difficile physiquement, parce que c’est une équipe qui défend tout, je pense qu’à la fin du match, on a ressenti un peu de fatigue et elles nous ont prises de cours avec leur vitesse, leurs combinaisons. Nous sommes quand même contentes, parce qu’il y a beaucoup de choses positives à retirer de ce match et qu’on a montré un autre état d’esprit que lors des deux premiers, mais il y a encore plein de petites choses à régler. C’est une équipe difficile à jouer parce qu’elles ont des combinaisons qu’on n’a pas l’habitude de jouer, ce qui oblige à prendre des options, qui ne sont parfois pas les bonnes, il faut essayer de s’adapter au fur et à mesure du match en fonction de ce qu’elles font. Mais ce genre de match nous permet de prendre de l’expérience et va nous servir pour la suite."
Les Asiatiques, avec leurs combinaisons « made in Thailand », qui font confondre centrales et attaquantes – leur meilleure scoreuse, la centrale Bamrungsuk Hattaya (21 points, 56% en attaque, 5 blocs, 1 ace) se retrouvant souvent en poste d’attaque – ont en effet fait la course en tête dans les deux premiers sets, le premier gagné de peu (23-25), le second au cours duquel elles ont sans cesse été devant au score (21-25). Mais les Françaises n’ont jamais lâché prise pour s’offrir une belle remontée, grâce à une bonne qualité de service (8 aces, dont 3 pour Christina Bauer), une défense à la hauteur de celle de leurs rivales, et des performances individuelles à la hausse. De Lucille Gicquel, meilleure marqueuse du match (23 points, 46% en attaque, 1 bloc, 1 ace), à Amélie Rotar, qui a signé une très belle entrée en jeu (12 points en trois sets), en passant par la jeune Maeva Schalk (10 points), les centrales Amandha Sylves (17 points, dont 4 blocs) et Christina Bauer (9 points), la passeuse Nina Stojiljkovic et la libéro Juliette Gelin, toutes les Bleues ont su élever leur niveau de jeu au fur et à mesure de la rencontre.
Dans les troisième et quatrième sets, les joueuses d’Emile Rousseaux ont ainsi réussi à user la défense thaïlandaise, mais également dominer leurs rivales au bloc, avec un retour décisif dans le money-time du troisième (de 19-21 à 22-21 après un ace signé Christina Bauer) et une grosse fin de manche d’Amélie Rotar, dont le bloc a permis aux Bleues de revenir à 2-1 (25-23). Ces dernières vont enfoncer le clou dans la foulée, se détachant d’entrée, encore grâce à un ace de Christina Bauer (8-5), une avance qu’elles vont conserver jusqu’au bout pour s’offrir le droit de jouer un tie-break décisif (25-20).
Que la France a abordé en tête après un ace signé Nina Stojiljkovic (6-5), moment choisi par Kokram Pinmpichaya (16 points) de mettre au supplice la réception tricolore sur une série de services percutants, synonyme de huit points de suite (6-13) et de gain du match dans la foulée (7-15) après un ultime point de Moksri Chatchi-On (15 points). De quoi nourrir une légitime déception pour les Bleues qui regretteront quelques erreurs par-ci par-là, synonymes de points lâchés en route, mais ont encore beaucoup appris de ce match face à un style de jeu auquel elles ne sont pas habituées à être confrontées.
Après une journée de pause bienvenue, elles retrouveront dimanche un jeu plus classique contre les Pays-Bas, une formation, 11e au classement mondial, qui les avait dominées de peu lors du dernier EuroVolley (3-1) et tente sur cette phase de poules de la VNL de décrocher son billet pour les Jeux Olympiques (elle a été battue deux fois 3-1, mercredi et jeudi, par la Chine et le Brésil).
La réaction de Lucille Gicquel, pointue de l’équipe de France : "C’est difficile de parler à chaud, mais c’est décevant, de s'incliner après une très belle remontée. On les accroche dans les deux premiers sets, ensuite, dans les troisième et quatrième, on rentre vraiment dedans, on attaque bien, on est à 100%, ce qui nous permet de revenir à 2-2. Après, ça a été très difficile physiquement, parce que c’est une équipe qui défend tout, je pense qu’à la fin du match, on a ressenti un peu de fatigue et elles nous ont prises de cours avec leur vitesse, leurs combinaisons. Nous sommes quand même contentes, parce qu’il y a beaucoup de choses positives à retirer de ce match et qu’on a montré un autre état d’esprit que lors des deux premiers, mais il y a encore plein de petites choses à régler. C’est une équipe difficile à jouer parce qu’elles ont des combinaisons qu’on n’a pas l’habitude de jouer, ce qui oblige à prendre des options, qui ne sont parfois pas les bonnes, il faut essayer de s’adapter au fur et à mesure du match en fonction de ce qu’elles font. Mais ce genre de match nous permet de prendre de l’expérience et va nous servir pour la suite."
Résultats et programme de la VNL :
Poule 1, Antalya (Turquie)
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai : France/Bulgarie 3-1 (19-25, 25-21, 25-11, 29-27)
Dimanche 19 mai : France/Turquie 0-3 (19-25, 16-25, 19-25)
Poule 3, Macao (Chine)
Mercredi 29 mai : Italie/France 3-0 (25-15, 25-14, 25-14)
Jeudi 30 mai : France/Japon 0-3 (14-25, 18-25, 15-25)
Vendredi 31 mai : France/Thaïlande 2-3 (23-25, 21-25, 25-23, 25-20, 7-15)
Dimanche 2 juin, 6h30 : France/Pays-Bas
Poule 6, Fukuoka (Japon)
Mardi 11 juin, 8h30 : Etats-Unis/France
Jeudi 13 juin, 8h30 : France/Corée du Sud
Vendredi 14 juin, 5h : Serbie/France
Samedi 15 juin, 5h : Canada/France
Les 15 joueuses à Macao :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Maeva Schalk (Le Cannet)
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