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Photo : FIVB
30/05/2024
VNL : Les Bleues encore dominées
Comme la veille face à l'Italie, l'équipe de France s'est logiquement inclinée 3-0 jeudi à Macao face au Japon lors de son deuxième match de la poule 3 de la Volleyball Nations League. Les Bleues, qui ont malgré tout montré de belles choses, sont opposées vendredi à la Thaïlande.
Après l’Italie, cinquième nation mondiale, c’est le Japon, huitième, qui se dressait ce jeudi à Macao sur la route de l’équipe de France féminine pour son sixième match de la Volleyball Nations League, son deuxième de la poule 3. Et comme la veille, les joueuses d’Emile Rousseaux se sont inclinées en trois sets, avec une impression générale assez proche. A savoir que si elles ont été logiquement dominées dans plusieurs secteurs de jeu - notamment en réception, bien plus stable dans le camp adverse, et en défense, point fort des Nipponnes, ce qui leur permet de marquer beaucoup de points en attaque derrière -, les Bleues n’ont jamais baissé les bras, se battant sur nombre de ballons et se montrant plutôt à leur affaire au bloc et sur certaines séries de service.
"Le score est sévère, parce que nous avons engagé beaucoup de fois l’échange avec cette équipe japonaise, mais à cause de leur niveau de défense très élevé, on a eu les pires difficultés à mettre le ballon par terre, résume Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France. On s’est battus avec nos moyens, on a touché beaucoup de ballons, il a fallu user de toutes les techniques qu’on pouvait avoir en attaque, entre les variations de frappes, les « block out » et autres, mais on ne l’a sans doute pas assez fait à mes yeux. Malheureusement, elles ont une qualité de premier contact en défense qui leur permet de reconstruire dans de meilleures conditions, c’est comme ça qu’elles gagnent. Le niveau de leur défense a été bien supérieur à notre niveau d’attaque, c’est dans ce secteur qu’on doit se développer."
Avec un six proche de celui de la veille, Léandra Olinga Andela succédant à Amandha Sylves au centre, les Françaises ont en effet joué beaucoup de rallyes dans un premier set plaisant à suivre, mais quasiment tous ont tourné en faveur des partenaires de la capitaine et pointue Sarina Nishida (18 points, dont 9 dans le premier set) et de l’attaquante Mayu Ishikawa (16 points), difficiles à contrer. Ces dernières se sont très vite détachées (6-16), concluant la première manche par une attaque au centre de la passeuse Koyomi Iwasaki (14-25).
Malgré le score plutôt sévère, les coéquipières de Lucille Gicquel et de Christina Bauer (6 points chacune) s’accrochent dans le deuxième, grâce notamment à une bonne qualité de service, de cette dernière en particulier. Menées de six points (6-12), elles recollent ainsi à 12-14, avant de subir une grosse série (12-21) sur le service de la passeuse nipponne, qui permet également à la centrale Ayaka Araki de s’illustrer en attaque (9 points). Et si les Bleues grappillent encore quelques points, elles cèdent ce set après une attaque au centre de Mayu Ishikawa (18-25).
Le début du troisième est marqué par la bonne entrée à la pointe d’Iman Ndiaye, qui marque 4 des 6 premiers points tricolores, permettant aux Françaises de rivaliser au score (6-6, puis 8-10). Mais comme à chaque fois qu’elles auront été menacées pendant ce match, les Nipponnes, qui jouent leur qualification olympique sur cette phase de poules de la Volleyball Nations League, accélèrent et se détachent (12-19), avant de conclure le match sur une ultime attaque de l’entrante (et ancienne réceptionneuse/attaquante de Saint-Raphaël), Arisa Inoue (15-25).
Victoire logique donc du Japon, au vu de la différence de niveau entre les deux formations, mais Félix André veut aussi retenir du positif de cet affrontement contre une des meilleures équipes du monde : "On a quand même eu de très bons moments. C’est une équipe difficile à bouger avec le service, très stable en réception, et malgré cela, on a parfois réussi, ce qu’on n’avait pas bien fait hier contre l’Italie, à les bouger avec notre service en jouant sur la variation de profondeur et de réceptionneuses. Maintenant, il faut accepter d’être dans la difficulté, parce qu’on joue contre des équipes qu’on n’a pas l’habitude d’affronter, il faut prendre du plaisir à être dans ces situations compliquées où les joueuses ne sont pas dominatrices dans le jeu et subissent, ça nous permet de sortir de nos habitudes pour essayer de trouver des solutions, c’est tout le but de cette compétition. Et je trouve que malgré le score, les filles ne baissent pas les bras, elles se battent, essaient, l’entrée d’Iman (Ndiaye) a apporté quelque chose, il faut rester dans cet état d’esprit."
Et il le faudra vendredi (6h30 heure française) pour tenter de contrarier la Thaïlande, troisième adversaire de l’équipe de France et victorieuse mardi de la République dominicaine (3-1). "On va être dans le même genre de défi, en pire, commente l’entraîneur adjoint des Bleues. A savoir que c’est une équipe qui a des caractéristiques asiatiques poussées à l’extrême, avec une défense jusqu’au-boutiste, de la vitesse dans son jeu offensif et, contrairement au japon, beaucoup de changements de zones. Il va falloir hausser le ton en attaque."
"Le score est sévère, parce que nous avons engagé beaucoup de fois l’échange avec cette équipe japonaise, mais à cause de leur niveau de défense très élevé, on a eu les pires difficultés à mettre le ballon par terre, résume Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France. On s’est battus avec nos moyens, on a touché beaucoup de ballons, il a fallu user de toutes les techniques qu’on pouvait avoir en attaque, entre les variations de frappes, les « block out » et autres, mais on ne l’a sans doute pas assez fait à mes yeux. Malheureusement, elles ont une qualité de premier contact en défense qui leur permet de reconstruire dans de meilleures conditions, c’est comme ça qu’elles gagnent. Le niveau de leur défense a été bien supérieur à notre niveau d’attaque, c’est dans ce secteur qu’on doit se développer."
Avec un six proche de celui de la veille, Léandra Olinga Andela succédant à Amandha Sylves au centre, les Françaises ont en effet joué beaucoup de rallyes dans un premier set plaisant à suivre, mais quasiment tous ont tourné en faveur des partenaires de la capitaine et pointue Sarina Nishida (18 points, dont 9 dans le premier set) et de l’attaquante Mayu Ishikawa (16 points), difficiles à contrer. Ces dernières se sont très vite détachées (6-16), concluant la première manche par une attaque au centre de la passeuse Koyomi Iwasaki (14-25).
Malgré le score plutôt sévère, les coéquipières de Lucille Gicquel et de Christina Bauer (6 points chacune) s’accrochent dans le deuxième, grâce notamment à une bonne qualité de service, de cette dernière en particulier. Menées de six points (6-12), elles recollent ainsi à 12-14, avant de subir une grosse série (12-21) sur le service de la passeuse nipponne, qui permet également à la centrale Ayaka Araki de s’illustrer en attaque (9 points). Et si les Bleues grappillent encore quelques points, elles cèdent ce set après une attaque au centre de Mayu Ishikawa (18-25).
Le début du troisième est marqué par la bonne entrée à la pointe d’Iman Ndiaye, qui marque 4 des 6 premiers points tricolores, permettant aux Françaises de rivaliser au score (6-6, puis 8-10). Mais comme à chaque fois qu’elles auront été menacées pendant ce match, les Nipponnes, qui jouent leur qualification olympique sur cette phase de poules de la Volleyball Nations League, accélèrent et se détachent (12-19), avant de conclure le match sur une ultime attaque de l’entrante (et ancienne réceptionneuse/attaquante de Saint-Raphaël), Arisa Inoue (15-25).
Victoire logique donc du Japon, au vu de la différence de niveau entre les deux formations, mais Félix André veut aussi retenir du positif de cet affrontement contre une des meilleures équipes du monde : "On a quand même eu de très bons moments. C’est une équipe difficile à bouger avec le service, très stable en réception, et malgré cela, on a parfois réussi, ce qu’on n’avait pas bien fait hier contre l’Italie, à les bouger avec notre service en jouant sur la variation de profondeur et de réceptionneuses. Maintenant, il faut accepter d’être dans la difficulté, parce qu’on joue contre des équipes qu’on n’a pas l’habitude d’affronter, il faut prendre du plaisir à être dans ces situations compliquées où les joueuses ne sont pas dominatrices dans le jeu et subissent, ça nous permet de sortir de nos habitudes pour essayer de trouver des solutions, c’est tout le but de cette compétition. Et je trouve que malgré le score, les filles ne baissent pas les bras, elles se battent, essaient, l’entrée d’Iman (Ndiaye) a apporté quelque chose, il faut rester dans cet état d’esprit."
Et il le faudra vendredi (6h30 heure française) pour tenter de contrarier la Thaïlande, troisième adversaire de l’équipe de France et victorieuse mardi de la République dominicaine (3-1). "On va être dans le même genre de défi, en pire, commente l’entraîneur adjoint des Bleues. A savoir que c’est une équipe qui a des caractéristiques asiatiques poussées à l’extrême, avec une défense jusqu’au-boutiste, de la vitesse dans son jeu offensif et, contrairement au japon, beaucoup de changements de zones. Il va falloir hausser le ton en attaque."
Résultats et programme de la VNL :
Poule 1, Antalya (Turquie)
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai : France/Bulgarie 3-1 (19-25, 25-21, 25-11, 29-27)
Dimanche 19 mai : France/Turquie 0-3 (19-25, 16-25, 19-25)
Poule 3, Macao (Chine)
Mercredi 29 mai : Italie/France 3-0 (25-15, 25-14, 25-14)
Jeudi 30 mai, 10h : France/Japon 0-3 (14-25, 18-25, 15-25)
Vendredi 31 mai, 6h30 : France/Thaïlande
Dimanche 2 juin, 6h30 : France/Pays-Bas
Poule 6, Fukuoka (Japon)
Mardi 11 juin, 8h30 : Etats-Unis/France
Jeudi 13 juin, 8h30 : France/Corée du Sud
Vendredi 14 juin, 5h : Serbie/France
Samedi 15 juin, 5h : Canada/France
Les 15 joueuses à Macao :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Maeva Schalk (Le Cannet)
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